Ils sont là attablés
Comme des chancres mous.
Informes en général dans leur costume cravate,
Avachis, teint brouillé, haleine nauséabonde.
Si au moins le regard était plein d'empathie.
Marée haute
Je te vois dans mes nouvelles sandales à bride dorée
et aussi dans les roses à lacet.
Je te vois dans le logo blackberry,
dans mon collant turquoise,
ma robe de dentelle noire;
dans les reflets de la tour First,
et dans ceux du nouveau Drugstore.
Je te vois puis ne te vois plus,
un grand répit, une accalmie,
et la vague revient, c'est comme un tsunami.
et aussi dans les roses à lacet.
Je te vois dans le logo blackberry,
dans mon collant turquoise,
ma robe de dentelle noire;
dans les reflets de la tour First,
et dans ceux du nouveau Drugstore.
Je te vois puis ne te vois plus,
un grand répit, une accalmie,
et la vague revient, c'est comme un tsunami.
Cinquième ciel
De là haut, Paris fourmille,
En camaïeu de gris.
Trafic, motos ronflantes, camions poussifs,
Un bref répit de 4 à 6.
Piétons, hipsters lookés, mamans accompagnées,
Vieux claudiquants, quelques mendiants.
Et les cafés, toujours vibrants.
En camaïeu de gris.
Trafic, motos ronflantes, camions poussifs,
Un bref répit de 4 à 6.
Piétons, hipsters lookés, mamans accompagnées,
Vieux claudiquants, quelques mendiants.
Et les cafés, toujours vibrants.
La vie de bureau
Pique-nique au parc,
Tranquilles.
Chemises bleues, presqu'uniformes,
Facile.
Douceur de l'été, babils apaisés,
La vie de bureau
Loin des conflits d'ego.
Tranquilles.
Chemises bleues, presqu'uniformes,
Facile.
Douceur de l'été, babils apaisés,
La vie de bureau
Loin des conflits d'ego.
Entre les murs
La grande ville m'enveloppe
Je l'arpente incognito
Ses façades génériques m'apaisent
Et m'aident à méditer.
Pierres rassurantes et anonymes,
Familières et inépuisables,
Me rappellent ce que j'étais,
Ce que je suis ou je deviens.
Je l'arpente incognito
Ses façades génériques m'apaisent
Et m'aident à méditer.
Pierres rassurantes et anonymes,
Familières et inépuisables,
Me rappellent ce que j'étais,
Ce que je suis ou je deviens.
Marseille-Toulouse
Dans un train corail qui a l'affront
De ne pas être sur une branche
De l'étoile au départ de Paris,
Les oubliés du rail serpentent :
WC infects, sans repas chaud,
A la vitesse de l'escargot.
De ne pas être sur une branche
De l'étoile au départ de Paris,
Les oubliés du rail serpentent :
WC infects, sans repas chaud,
A la vitesse de l'escargot.
30 août
J'aime la mine déconfite des gens sur le quai
Un vendredi trente août encore bronzés, dans leurs habits d'été,
Ils ne sont pas là tout à fait.
J'aime le regard inquisiteur des femmes apprêtées,
Qui d'un seul regard sec vous scannent de la tête aux pieds.
La sentence restera à jamais inconnue.
J'aime enfin les yeux voleurs et pleins de convoitise
De certains hommes allumés
Qui profitent de l'attente pour mater.
Un vendredi trente août encore bronzés, dans leurs habits d'été,
Ils ne sont pas là tout à fait.
J'aime le regard inquisiteur des femmes apprêtées,
Qui d'un seul regard sec vous scannent de la tête aux pieds.
La sentence restera à jamais inconnue.
J'aime enfin les yeux voleurs et pleins de convoitise
De certains hommes allumés
Qui profitent de l'attente pour mater.
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