Tregor, février 2017
Roma nel buio
La nuit a 2 lunes !
Le chemin magique
Serpente entre les buis et les cyprès,
Pour seules lueurs des bougies en parterre
Qui laissent deviner les murs vénérables
Et les statues indéchiffrables.
Trop de beauté entre mes pas;
L'air est pur et juvénile,
La villa qui nous domine pourrait nous laisser croire
Que la ville est encore intacte.
Mais porca miseria !
Sous les nobles murailles,
Laid et sourd et violent
Le bruit des voitures saccage la nuit.
La crise du logement
Et la ville se fait au milieu des lambris,
Ou variante branchée de l'art contemporain
Qui tapisse les murs. Quelques mots échangés
Par des élus hauts en couleur et mandatés
Qui roulent des mécaniques, se gargarisent de
Formules sarcastiques, assènent leurs vérités
L'air de pas y toucher ; ensevelissent Paris
Sous des flots de béton bien végétalisé.
Ou variante branchée de l'art contemporain
Qui tapisse les murs. Quelques mots échangés
Par des élus hauts en couleur et mandatés
Qui roulent des mécaniques, se gargarisent de
Formules sarcastiques, assènent leurs vérités
L'air de pas y toucher ; ensevelissent Paris
Sous des flots de béton bien végétalisé.
Inscription à :
Articles (Atom)