Devant tant de livres, lus ou non lus, le temps défile, riquiqui.
Les garder pour se donner l'impression de le retenir?
Ou s'en débarrasser pour imaginer que tout reste possible?
Pluie de printemps
Le paysage est gris et les sols détrempés,
mais la lumière vibrante et les herbes et les arbres
nous parlent du printemps, comme un souffle d'air frais
donnent un soupçon de joie au contexte morose.
Mensonge d'état, mensonge d'entreprise :
Comment travailler, croire et avancer
dans cette impunité technocratique?
mais la lumière vibrante et les herbes et les arbres
nous parlent du printemps, comme un souffle d'air frais
donnent un soupçon de joie au contexte morose.
Mensonge d'état, mensonge d'entreprise :
Comment travailler, croire et avancer
dans cette impunité technocratique?
Premier septembre
L'été nous congédie à grand coup de pluie et de vent ;
Fraîcheur annonciatrice des frimas ou plutôt
Semonce nous poussant à rentrer sans trop renâcler.
La mer reste chaude pourtant, agitée par l'écume,
Et lisse la plage désertée.
Fraîcheur annonciatrice des frimas ou plutôt
Semonce nous poussant à rentrer sans trop renâcler.
La mer reste chaude pourtant, agitée par l'écume,
Et lisse la plage désertée.
Le salon de l'immobilier
Les tentes sont blanches, les tapis rouges,
La mer est bleue, et le ciel vire au noir.
Gris et noirs les costumes, de préférence rayés,
Chaussures pointues, noires aussi,
Au pied des businessmen en cohorte, en goguette à Cannes.
Le champagne, blond, coule à flot,
La matière grise est terne, bien triste,
Comme la ville qu'elle dessine.
La mer est bleue, et le ciel vire au noir.
Gris et noirs les costumes, de préférence rayés,
Chaussures pointues, noires aussi,
Au pied des businessmen en cohorte, en goguette à Cannes.
Le champagne, blond, coule à flot,
La matière grise est terne, bien triste,
Comme la ville qu'elle dessine.
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